Re: Second Chapitre : Premiers travaux.

par **Seigneur Balegleth** Dim 6 Nov - 16:28

Une fois qu'ils se furent séparés, le Seigneur Balegleth se dirigea vers la tente d'Eäron. Ils coucheraient tous les deux dedans pour le moment comme on le leur avait indiqué.
Il déposa les affaires qu'il avait en trop et suivit le conseil du druide à propos des nains. Partout où il posait les yeux, il voyait des hommes au travail. Apparemment, il s'agissait d'un projet d'agrandissement du camp d'après ce qu'il avait compris. Peut-être pourrait-il aide lui aussi ...
Il suivit le plan de son ami et s'intéressa quelques temps au répertoire qu'on lui avait fournit. D'un pas lent, il arriva au lieu indiqué et en quelques instants, il avait retenu une formule de salutations.
Ce cahier était plutôt bien fait : les expressions en premières pages puis une multitude de mots classée par ordre alphabétique.
Il se dirigea vers les deux nains qui surveillaient les travaux de la palissade :

« Chers Nains, je vous salue. »

L'instant d'après, les deux petits hommes écarquillèrent les yeux, se dirigèrent vers lui, lui prirent les épaules en s’esclaffant et retournèrent avec lui à leur tente. Une fois à l'intérieur, ils s'assirent tous les 4 en compagnie d'Algo autour d'une bonne bière tout en engageant la conversation.

par **Bardok Poing de la Terre** Ven 11 Nov - 13:30

"Et ben mon cher grand ... bonhomme .... vous avez l'air de bien vous débrouiller avec la langue des n'hommes ! Même si c'est grâce à ce calepin, c'est parfois mieux que certains ruraux qu'on a au camp ! Z'allez faire des jaloux !"

Bardok se leva et refit le tour des choppes en allant les ravitailler au tonneau posé dans le fond de la tente. Algo buvait du bout des lèvres, pas étonnant avec sa carrure fluette. Par contre, l'homme lézard avait la même descente que les nains, et çà, çà fait plaisir à voir.

"Comment qu'on doit vous appelez ? vot' seigneurie ? seigneur Balegleth ? ou aut' chose ?"

par **Orcan Damuulf** Sam 12 Nov - 13:15

Orcan s'arracha à ses réflexions ineptes et décrocha son fourreau de sa ceinture. Il se leva, dégaina et regarda un instant la lame miroiter. C'était un acier des plus banals, équilibré d'une façon barbare, à semi-aiguisé, et un peu lourd mais le poignet du général s'était habitué. Il la fit tourner quelques fois, effectua deux moulinets improbables contre un ennemi imaginaire et s'esclaffa.

Une joie s'emparait de lui, et, malgré sa nature raisonnable, il se laissa déborder. Il ôta très rapidement vêtements et cuirs, et nu, il sauta sur sa paillasse. Sans s'inquiéter de sa cuisse engourdie par l’atterrissage, d'un mouvement circulaire il attrapa sa luth et entama la seule chanson heureuse qu'il connaissait : " Jolie bergère ". Mais au second complet, il se tut. Il se mit à réfléchir, même à s'inquiéter. Il était dans un camp militaire, qui plus est le sien, n'était-il pas mieux, pour son autorité et, on pourrait même dire, pour la sécurité entière de ce camp, qu'il jouasse ailleurs de pareille mélodie ?

Sans lâcher l'instrument ni se couvrir, il alla passer une tête par sa porte de toile. Personne ne semblait regarder vers sa tente, ni même y prêter attention, tout le monde s'affairait ! Tant mieux. Il enfila un pantalon de cuir à braguette, une chemise de lin blanc, un côte de maille, un gilet du même cuir, puis une veste du même également, une paire de bottes cloutées, une paire de gants épousant parfaitement ses mains, puis genouillères et épaulières d'acier ; le tout couvert d'une grande cape pourpre. Il engloutit son crâne de son ample capuche, saisit sabre et luth. Il s'écarta de sa table, s'approchant de l'entrée. Il accorda une dernière vision à l'intérieur de sa tente, sourit et sortit.

Il aperçut l'homme-loup à deux pas de-là, et vint à lui en ces termes :

" Hé, mon brave Sajin, que diras-tu d'un peu d'action ? "

par **Enoria Golgotha** Sam 12 Nov - 16:02

Sous la tente d'Enoria :

"Ah m'sieur l'druide !! Je vous cherchais !! Venez asseyez vous ! J'ai vu le satyre dont vous nous avez parlé !!"

Elle lui raconta son petit aller-retour de téléportation, Flinny prisonnier, la présence du satyre et d'un autre indéfinissable, et décrivit du mieux qu'elle put l'intérieur de la grotte.

"Çà vous dit quelque chose ce genre de lieux ? Il faut que j'aille délivrer Flinny !

Mais avant çà, je dois m'absenter un peu, j'ai un autre travail à préparer avant ..."

par **Dahin Roc d'Acier** Sam 12 Nov - 16:08

Sous la tente des nains :

Dahîn écoutait plus distraitement la conversation entre Balegleth et Bardok, il lorgnait du coin de l’œil le plan entamé par Algo.

"Pas mal c'que t'a fait là mon p'tit gars ! C'est clair, l'Bardok avai raison ! Tu vas nous être utile dans c'camp ! Pas'que du muscles, çà, y'en a, mais de la cervelle, pas tant que çà ! Alors un de plus, c'est bienvenu çà !

Va falloir qu'on agisse méthodiquement, et tant qu'à faire, qu'on se répartisse les rôles tous les trois ! Çà f'ra avancer plus vite les ouvriers et les travaux !

T'a déjà une tente à toi ? Pas'que çà s'rait plus simple qu'tu vives à proximité d'ici !"

par **Eäron Valil** Sam 12 Nov - 22:37

« Attendez ! Je vous accompagne ! J'ai un peu de mal à visualiser la grotte dont vous parlez mais vous pourrez m'en dire plus si je vous pose quelques questions ! »

Il marqua une pause en s'élançant derrière la jeune femme.

« Où va-t-on ? »

par **Enoria Golgotha** Lun 14 Nov - 3:44

"Euh tu veux nous suivre, là ? on va ailleurs, on va dans le camp de sa famille (en montrant Slap), on a quelques trucs à aller chercher là-bas !

On pensait partir ce soir ..."

par **Eäron Valil** Lun 14 Nov - 21:16

« Oui je pars avec vous, c'est plus sûr ! »

par **Sajin Komamura** Mar 15 Nov - 15:33

Ailleurs dans le camp ...

"Général ? un peu d'action ? ma foi, pourquoi pas ! Laissez moi juste le temps d'aller chercher mon zambato et je vous suis !

Et quel genre d'action avez-vous prévu ?"

par **Enoria Golgotha** Jeu 17 Nov - 23:24

Sous la tente d'Enoria,

"D'accord, on part ce soir alors !"

par **Orcan Damuulf** Dim 20 Nov - 16:25

" Nous allons commencer par une petite partie de chasse, et si d'aventure il nous vient une idée sur laquelle enchaîner, on le fera ! J'ai à me dérouiller, et j'en bondis de joie ! Haha !

Va donc chercher ton arme, mon brave, je vais quant à moi prévenir Orto, Sir Thomas et les nains, qu'ils supervisent militaires et civils en coopération ...

On se retrouve face à la forêt dans quelques minutes ! "

Orcan fit volte-face et se dirigea vers la tente naine au pas de marche. Quand il entra, il eut le plaisir de retrouver le reptilien, qu'il salua d'un sourire et d'un hochement de la tête, il serra la poigne de Badrok, puis celle de Dahîn et d'Algo. Il leur exposa la situation et leurs nouvelles attributions (temporaires).

Ils n'eurent pas l'air de broncher, sauf quand Damuulf leur annonça qu'il devrait composer avec le commandement militaire d'Orto et de Sir Thomas. Cette nouvelle fit grogner et tousser les nains. Il félicita au passage Algo pour son ascension rapide, et lui accorda le droit d'établir une tente près de celle des nains.

Se rendant compte que le temps passait et que Sajin devait déjà l'attendre, il leur confia la tâche d'annoncer leurs fonctions au Capitaine Orto et au Capitaine Sir Thomas, et, étant méfiant des nains sur un tel sujet, il les fit jurer sur leurs barbes de le faire le plus rapidement possible.

Ressortant au pas de course, il rejoint Sajin à la lisière de la clairière.

" On y va ? "

" Quand vous voulez, général ! "

" Bien, partons vers l'Est ! "

par **Enoria Golgotha** Mer 23 Nov - 23:39

Le soir même, Enoria, Slap et Eäron se retrouvèrent devant la tente d'Enoria. En se dirigeant vers la sortie, personne n'avait l'air de faire attention à eux, pas même les sentinelles. Et pour cause, Enoria avait lancé un sort d'invisibilité pour être tranquilles. Ils sortirent du camp et se dirigèrent vers la lisière de la forêt. Une fois sous les arbres, elle leva le sort.

"Bon alors, c'est par où ?

Par là, suivez moi !"

Ils s'enfoncèrent dans la forêt en suivant Slap.

par **Sajin Komamura** Mer 7 Déc - 15:14

Komamura et le général s’enfoncèrent dans la forêt en direction de l'est. Au fur à mesure qu'ils s'éloignaient de la falaise, les animaux devenaient plus craintifs, et la forêt plus épaisse.

Heureusement, le zambato de l'homme-loup était bien pratique pour couper les branches, et tailler un sentier de fortune qu'ils pourraient réutiliser à leur retour. Une fois entretenu correctement, on pourrait même utiliser le passage pour une plus longue durée. Il faudrait qu'il en parle aux nains quand il reviendrait.

par Narrateur Mer 7 Déc - 16:09

Loin de là, dans le camp gobelin ...

L'assaut surprise orchestré par les fourberies du satyre avait porté ses fruits mais le trio infernal du chaman commençait à faire mal. Les petits hommes-bêtes pouvaient se défendre face aux 2 gardes (même s'ils n'arrivaient pas à leur porter le moindre coup mortel, comme s'ils devinaient les attaques), mais face aux sorts du chaman, ils ne pouvaient rien.

Le satyre sortit d'une tente vide en l'éventrant, furieux de s'être fait avoir. Le seul meneur ici, c'était ce chaman qui tuait ses hommes.

Mais il a fini lui ! J'en ai pas un stock illimité !

Une bave furieuse lui coulait des babines. Il déroula son fouet qu'il rangeait autour de sa taille et délogea de sa ceinture une sarbacane. Du pouce, il activa une rune verte sur la sarbacane tandis qu'il psalmodiait des versets d'un dialecte guttural à voix basse. Son fouet commença à frémir, comme s'il réagissait à la mélopée. Il porta la sarbacane à sa bouche et tira en direction de Trép. Grâce à ses améliorations, l'hobgobelin esquiva au dernier moment la fléchette mais le satyre frôla à nouveau la rune du pouce et la flèche explosa en un épais nuage verdâtre à l'odeur de soufre. La fumée emplissant les poumons de Trép tandis qu'elle lui piquait désagréablement les yeux. Cette diversion aidant, l'extrémité du fouet avait trouvé sa proie, se déplaçant comme un serpent entre les herbes, elle était arrivée aux pieds du hobgob'. Le fouet s'enroula autour de ses chevilles et le fit chuter. Le satyre activa une rune rouge sur la sarbacane et tira vers le bassin de son adversaire qui, entravé, ne put cette fois-ci esquivé. Cette fléchette là, enduite d'un poison paralysant, se ficha à travers l'armure dans les muscles, le poison se répandit à toute allure dans cette musculature améliorée au flux sanguin accéléré pour en faire une bête de combat. Trép était neutralisé.

Soudain, un rayon enflammé déchira la fumée et frappa de plein fouet le satyre. Dans un grand cri de douleur, il commença à s'embraser mais les flammes coururent sur son pelage sans s'accrocher, comme aspirées par ses bracelets métalliques. L'énergie déployée était ainsi stockée, prête à être réutilisée par le satyre, même si la douleur première ne pouvait être évitée. Mais c'est un sacrifice qu'il avait appris à accepter pour pouvoir annuler en bonne partie les attaques magiques.

Guidé par le sort de son maître, Glép émergea de la fumée à son tour, fou de colère, chargeant arme au clair. Le satyre eut juste le temps de lâcher sa sarbacane et tandis que ses yeux viraient au rouge, il para la lame au dernier moment entre ses griffes. Les muscles de son bras tendus au maximum tandis qu'il entamait un rapport de force avec le bras dopé du hobgob'.

"Trop bon guerrier tu es ! Trop dommage il serait de te tuer ! Mais ton maître lui, je vais le faire souffrir, je te le promets !"

Le fouet avait libéré le corps vivant mais figé de Trép et doucement, profitant de la fumée, se dirigeait vers le chaman.

par **Eäron Valil** Sam 10 Déc - 1:50

Eäron Valil retenait les moindres détails sur leur passage. Ces derniers lui permettaient de se repérer dans cette forêt froide et obscure. Ils se baladaient depuis environ deux heures. C'était une petite trotte pour le druide qui avait l'habitude des longues marches difficiles. Là ce n'était qu'un petit tour pour se dégourdir les jambes. En vérité, si il s'était trouvé seul, il aurait pu marcher deux à trois fois plus vite que leur groupe. En effet, Slap, avec ses petites jambes, avançait très lentement mais avait tout de même le mérite de suivre un rythme régulier. La femme était bien pire : quand elle ne se coinçait pas les pieds dans des racines, elle s'entortillait accidentellement les cheveux dans des branches d'arbres.
Le fils d'Eldaar et Shuinon du clan Aïkon fermait l'excursion. Il s'était positionné en dernière position pour être sûr de ne pas perdre le reste du groupe par son avancée trop rapide.
Au début, l'ambiance était plutôt présente et petit à petit, le manque d'endurance de ses deux compagnons avait amené un silence total pour économiser leurs forces. Le druide ne pouvait entendre désormais que les bruits habituels de la forêt, les chants des oiseaux, la légère brise sur les feuilles des arbres, ainsi que les lourds pas de la magicienne. Le troisième frère était silencieux dans sa démarche et c'était bien mieux pour eux. Moins ils feraient de bruits, moins ils risqueraient d'éventuels ennuis. La forêt était loin d'être sûr ...
Ils firent une rapide pause pour se désaltérer puis reprirent leur marche morose.

par **Seigneur Balegleth** Sam 10 Déc - 2:06

Le Seigneur Balegleth profitait d'un repos mérité. Il avait pris congé auprès de ses nouveaux camarades très joyeux et festifs après de nombreux jeux communs. Il n'était pas le plus mauvais des joueurs mais son manque de communication lui laissait un retard considérable et surtout il lui demandait une attention bien plus importante.
Mais c'était surtout pour lui une expérience très enrichissante. Il pouvait ainsi découvrir comment pensaient les hommes et les nains et c'était, de son point de vue, l'évènement le plus marquant de sa journée avec sa rencontre avec le druide.
L'homme-lézard avait regagné sa tente. Il découvrit un petit mot de son ami le prévenant qu'il serait absent quelques temps et qu'il lui laissait là des affaires dont il aurait probablement besoin. Il remarqua l'écriture rapide et en déduisit un départ précipité pour une quelconque raison.

Il se mit à genoux, appuya ses deux paumes sur le sol et se concentra. Il envoya son esprit vagabonder dans les environs et découvrit Eäron loin d'ici en compagnie de deux autres personnes. Il avait visiblement l'air de s'ennuyer mais ne perdait cependant pas son habituelle concentration.
Après s'être assuré que les environs étaient tranquilles, il revint à lui. Durant sa transe, il n'avait pas bougé le moindre muscle et se trouvait exactement dans la même position que quelques instants auparavant.

L'esprit tranquille et certain, il regagna la tente des nains pour de nouvelles parties de jeu et une nuit très amusante qui lui promettait d'être très longue, peut-être même trop longue.

par **Orcan Damuulf** Sam 10 Déc - 16:35

Voilà que la nuit tombait. Sajin fauchait devant eux depuis le début de l'aventure, et cela malgré la proposition de relais du général. A ce mouvement régulier, leurs esprits s'étaient habitués et c'était dans une marche comme mécanique qu'ils avançaient maintenant.

Mais, tout d'un coup, le zambato de l'homme-loup, à leur grand surprise, se figea dans quelque chose de plus mou qu'un simple tronc. La texture, très étrange, produisit à cette intrusion une sécrétion rouge incroyablement nauséabonde.

" On dirait du sang ... " fit remarquer Sajin.

Si ça en était, ce de quoi il sortait devait faire partie d'un corps, et vu la dimension du bout de chair qu'ils avaient sous les yeux, quoique caché par la très dense végétation de la forêt, ledit corps devait avoir des proportions incroyables.

Effrayés tout deux, leur imagination commençait à leur donner le vertige, visualisant déjà un géant dépassant montagnes et cieux en taille, comme les contes dont ils avaient été bercés enfants les décrivaient.

Un grondement vint les surprendre au sommet de leur peur, les paralysant complètement, les yeux grands ouverts. Ce gémissement guttural les fit frémir tout en enflant. Ils se rendirent quelques instants plus tard que la chair percée avait disparu, le zambato de Sajin avec.

" NOM D'UNE HARPIE ! QUI M'A LARDÉ LE CUL ?! "

La voix gigantesque fut accompagnée de deux mains colossales, qui écartèrent les arbres pour laisser apparaître un grand oeil unique, entourés de plis coléreux.

par Narrateur Dim 11 Déc - 16:38

Le campement sans le général, sans la guérisseuse, sans l'homme-loup, sans le druide, laissé aux nains et aux militaires, survivra-t-il jusqu'à leur retour ? D'ailleurs reviendront-ils à temps ? Militaires et nains seront-ils mariés leurs tempéraments sans se fracasser la tête mutuellement ? Ces nombreuses absences ne seront-elles pas que trop regrettables en cas d'assaut des hommes-bêtes ? Et si la fin du camp sonnait déjà ?

Orcan Damuulf et Sajin Komamura, figés par la surprise et la peur, se sont retrouvés face à un véritable colosse ? Qu'est-ce que le cyclope va faire de ses deux brebis égarées ?

Que vont découvrir chez la Fratrie, Eäron Valil, Enoria Golgotha et Slap-Tout-Sourire ? Slap les préviendra-t-il de tous les pièges, ou bien joue-t-il, comme le soupçonne Sajin Komamura, un double-jeu ? Les deux autres frères sont-ils toujours chez les halfelins ou bien se sont-ils, une fois de plus, évadés et revenus chez eux ? Quelles surprises attendent ces deux magiciens, et un probable futur apprenti magicien ?

Les gobelins, quant à eux, ont fini par faillir. La tribu, à moitié-décimée, rampe aux pieds des cornus, pieds et poings liés. Ceux-ci sont ramenés, sous les injures des vils vainqueurs, aux cavernes des hommes-bêtes.
Le Chaman et ses deux gardes poursuivent leur terrible combat contre le satyre, seul quant à lui, à travers la forêt. Malgré leur avantage numérique, le Chaman et les Hobgobelins ne parviennent pas à se défaire de leur assaillant. Glép, l'avant-bras entamé par les griffes du Satyre, porte tout en courant Trép paralysé et parant comme il le peut les attaques innombrables du Satyre, toujours plus éprouvantes. Le Chaman, quant à lui, s'est défait du fouet magique avec la plus grande difficulté. Ses sorts n'ont été que d'une piètre efficacité face à l'objet enchanté, il a dû faire appel à ses rudiments d'enchantement pour désenchanter l'arme. Ce qu'il est parvenu à faire après avoir subi plusieurs brûlures qui marqueront sans nulle doute ses bras et ses jambes à jamais, le forçant à boiter et limiter ses attaques magiques.

Quoiqu'il en soit, le Chapitre Deux est clos, vive le Chapitre Trois Tuba

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